Conducteur/conductrice de travaux, responsable technique, commercial(e), dessinateur/dessinatrice, assistant(e) administratif/administrative… chaque projet de construction s’appuie sur une équipe de femmes et d’hommes investie, à l’écoute des clients et de leurs attentes. Une équipe qui partage régulièrement avec les acquéreurs, qui les accompagne tout au long de leur projet immobilier, qui veille à une bonne qualité d’informations entre les différents intervenants et qui s’attache à la satisfaction de ses clients tout simplement.
Chaque mois, nous avons choisi de nous arrêter dans une agence Maisons d’en France pour vous présenter un collaborateur ou une collaboratrice. Une façon de mieux comprendre cet engagement et de découvrir à travers différents portraits les coulisses de la construction de maisons individuelles.
Étienne Porlan est dessinateur chez Maisons d’en France Logivelay depuis deux ans et demi. Il a rejoint l’équipe de Brives-Charensac, en Haute-Loire, après des expériences professionnelles en cabinet d’architectes. Rencontre.
“J’ai toujours voulu faire du dessin. Après des études dans le génie civil, je suis entré dans un cabinet d’architectes où j’ai appris le métier de dessinateur. C’est en discutant avec une amie qui connaissait l’entreprise Maisons d’en France que j’ai appris qu’ils recrutaient et j’ai postulé ici.
Alors qu’en architecture on va plus être sur tout ce qui touche au design, en maison individuelle, nous travaillons sur des standards. Il y a moins de fioritures ! Et surtout, chez nous, nous adaptons. Nous proposons quelques maisons – types pour orienter les clients, mais Maisons d’en France Logivelay ne fait que de la maison sur mesure.
La tendance actuelle va beaucoup vers des T4 de 90 à 110 m2, de plain-pied avec garage, souvent une chambre parentale, 2 chambres pour des enfants, plus tard. Le côté plain-pied pour les vieux jours… Même si, dans la région, étant donné la topographie du terrain, de façon traditionnelle, nous avions plus de maisons à demi-niveau ou à étage.
Concrètement, pour moi, tout commence après que les clients rencontrent leur conseiller habitat, échangent sur leurs besoins, leurs envies, leur terrain… Selon les commerciaux, je vais alors avoir un croquis ou non, avec toujours un cahier des charges. A moi de concevoir, en m’adaptant au budget. La contrainte est souvent là : il faut composer avec le budget du client et répondre au mieux à ses souhaits.
L’avant projet permet de définir la maison. Une fois validé, nous passons à l’avant-projet définitif puis au dépôt de permis de construire.
En interne, nous allons loin sur les projets : je fais aussi bien les plans à destination des clients, de l’administration que les plans de réseaux qui servent aux entreprises, les plans électriques… Tout ce qu’il faut, pour caler les choses avec le conducteur de travaux. En tant que dessinateur, je réinterviens sur le dossier pour la réalisation.”
Quelles qualités sont nécessaires pour être dessinateur ?
“Il faut être imaginatif, avoir une bonne représentation dans l’espace, savoir ce que ça va donner… Personnellement, j’ai toujours aimé dessiner. Mais, avant de dessiner une maison, c’est bien de savoir comment elle se construit et comment sont faites les choses ! Avoir des connaissances techniques est un vrai plus. Mon parcours m’aide beaucoup. Mes bases techniques – par exemple, j’ai fait de la VRD (voiries et réseaux divers) – me permettent de savoir comment ça fonctionne. C’est ce qui est intéressant : trouver des solutions techniques. Il y a de la réflexion, des échanges avec les autres membres de l’équipe. Ensemble, et avec l’expérience, on continue à s’améliorer ! C’est intéressant, d’être dans la recherche de solution.”
Est-ce que vous observez des évolutions dans votre métier ?
“Bien sûr, les programmes de dessin ont beaucoup évolué. J’ai commencé il y a 15 ans, nous étions alors essentiellement sur de la 2D. L’informatique facilite les choses. Maintenant, nous avons des maquettes virtuelles de maison qui permettent de très bien se projeter, d’éviter des erreurs aussi. Avec ces vues 3D, il est même possible de se balader dans la maison dès l’avant projet ! Nous avons les ouvertures, tout est paramétré, calculé…
D’autres choses ont changé, des choses dont les clients n’ont pas forcément conscience, par exemple avec les nouvelles normes et réglementations, comme la RE2020. Le nombre d’ouvertures nécessaires, la superficie de surfaces vitrées imposées, etc. Aujourd’hui, les constructions sont mieux isolées, c’est un fait. Il est aussi devenu très important de toujours prendre en compte l’orientation de la maison sur le terrain. Concernant les formes des constructions, nous avons toujours le côté plus traditionnel avec la maison individuelle contemporaine à 4 pans. D’autres clients s’orientent vers des toits plats, des bacs acier, pour plus de modernité. Nous pouvons alors travailler avec des toits-terrasses, de petites pergolas…”